Depuis quelque temps, le tarot sort du cadre purement divinatoire pour entrer dans celui de la connaissance de soi. Ce n’est plus seulement un tirage “pour savoir ce qui va arriver”, mais un vrai miroir psychologique — un outil pour sentir ce qui se joue à l’intérieur.
Derrière chaque lame, on trouve un archétype : un personnage, une posture, une énergie universelle qui résonne avec nos expériences humaines. Carl Gustav Jung les appelait des formes symboliques issues de l’inconscient collectif.
Le Mat, l’Impératrice, le Diable, le Jugement… Ce sont autant de figures intérieures qui sommeillent en nous.
Et tirer les cartes devient alors un exercice puissant : on ne consulte plus pour savoir ce que la vie va faire de nous, mais pour découvrir comment nous pouvons mieux la traverser.
Les archétypes, ce ne sont pas des souvenirs enfouis. Ce sont des rôles symboliques universels, présents dans toutes les cultures depuis la nuit des temps : le Sage, l’Héroïne, l’Ombre, le Trickster, la Mère…
On les retrouve dans les contes, les mythes, les rêves — et bien sûr, dans les cartes du tarot.
Ces figures influencent nos comportements souvent à notre insu. Mais en les identifiant consciemment, on gagne en liberté.
On comprend pourquoi certains schémas se répètent, pourquoi on attire toujours le même type de situation, ou pourquoi une partie de nous résiste à changer.
Le tarot n’est pas un outil neutre. Il agit comme un miroir à facettes multiples. Les 22 arcanes majeurs, en particulier, sont autant de reflets de notre monde intérieur.
Quelques exemples marquants :
Ces images activent des parties de vous qui ne passent pas forcément par le mental — mais qui, une fois réveillées, deviennent puissantes à intégrer.
De plus en plus de pros de l’accompagnement — psy, coachs, praticiens en thérapies brèves — intègrent aujourd’hui le tarot dans leurs outils.
Pas pour “prédire” quoi que ce soit, mais pour aider leurs clients à voir plus clair, à mettre des images sur des ressentis, à faire émerger ce qui n’était pas formulé.
Parce qu’un symbole parle parfois plus vite qu’un long discours.
💬 Par exemple : une personne qui tire Le Diable en pleine confusion amoureuse ne reçoit pas un jugement extérieur, mais une piste intérieure.
Et la question qui suit est puissante : “Qu’est-ce qui me retient ici ? À quoi je suis accro ? Qu’est-ce que je n’ose pas lâcher ?”
Le tarot ne remplace rien. Mais il accélère parfois des déclics qu’on mettrait des semaines à verbaliser.
Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin d’être voyant·e ou initié·e pour utiliser le tarot de façon psychologique.
Pas besoin non plus de connaître toutes les correspondances astrologiques ou les arcanes par cœur.
Le plus important, c’est l’intention et l’écoute.
Voici quelques manières simples de s’en servir au quotidien :
Avec un peu de pratique, les cartes deviennent des alliées du quotidien — pas pour “savoir”, mais pour mieux ressentir, mieux comprendre, mieux avancer.
Le tarot n’est pas qu’un jeu. C’est un alphabet ancien, riche, profondément humain.
Chaque carte est un archétype, chaque tirage une rencontre possible avec une facette de vous-même.
Comme les rêves, le tarot parle par symboles. Et ces symboles ont le pouvoir d’ouvrir des portes qu’on n’ouvre pas avec des mots logiques.
C’est cette magie-là — douce, discrète, mais puissante — qui fait du tarot un outil de transformation.
Parce qu’en tirant une carte, on ne cherche pas à prédire… Mais à se reconnecter.