Et si au lieu de chercher le bon tirage, vous le construisiez vous-même ? Car après tout, qui mieux que vous sait ce que vous vivez, ce que vous cherchez à comprendre, à transformer ? Dans l’univers foisonnant du tarot et des oracles, il existe des centaines de tirages tout faits. Mais parfois, aucun ne colle parfaitement à votre question du moment. C’est là que créer son propre tirage devient non seulement possible, mais puissant.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, inventer un tirage ne demande pas d’être voyant·e professionnel·le ou expert·e du tarot. Il suffit de respecter quelques principes de base, de bien formuler son intention… et de se faire confiance.
Construire un tirage sur mesure, c’est comme poser les fondations d’un dialogue intuitif : chaque carte devient une réponse à une facette précise de votre question. Vous ne tirez plus à l’aveugle, vous interrogez avec structure et clarté.
Mais alors, comment fait-on concrètement ? Par où commencer ? Quels pièges éviter ? Et quels sont les secrets pour que ce tirage devienne un outil vraiment pertinent, au-delà de la simple curiosité ?
C’est ce que nous allons explorer ensemble dans cet article. Préparez votre jeu… et un carnet !
Tout commence ici. Un tirage personnalisé ne sert à rien si la question est floue ou trop vaste.
Une bonne question :
À éviter :
Astuce : privilégiez les questions ouvertes et évolutives, plutôt que des demandes fermées de type oui/non.
Le but n’est pas de tirer 12 cartes au hasard, mais de donner une place précise à chaque carte. Pour cela, structurez votre tirage comme une petite carte mentale :
Avant de tirer, décidez ce que représente chaque carte. Écrivez-le si besoin. Par exemple :
Astuce : utilisez des verbes d’action dans l’intitulé de vos positions pour favoriser une lecture dynamique (« ce que je dois comprendre », « comment avancer », « ce que je dois libérer »…).
Avant même de tirer vos cartes, notez votre question et la structure de votre tirage. Cela vous permettra de relire plus tard, de suivre vos évolutions, de créer vos propres modèles. Vous devenez alors non seulement praticien, mais aussi auteur de votre outil divinatoire.
« J’avais un tirage classique pour tout, mais souvent je restais frustrée. Un jour, j’ai décidé de construire un tirage à trois cartes basé sur mes émotions du jour. Résultat : des réponses beaucoup plus fines, et surtout un vrai moment de dialogue avec moi-même. »
« Je ne suis pas ‘ésotérique’, mais j’utilise les cartes comme outil de réflexion. J’ai conçu un tirage à 4 cartes pour tester des idées de projets. Ça m’aide à sortir de mes blocages mentaux et à me reconnecter à mon intuition. »
« J’ai créé un tirage pour mes clientes autour des cycles lunaires. Les cartes sont les mêmes, mais la structure change à chaque phase. Cela donne des lectures vraiment puissantes, en lien avec le moment vécu. »
Pas du tout ! Même avec peu de pratique, vous pouvez créer un tirage simple et pertinent. L’essentiel est de bien formuler votre question et de donner un sens clair à chaque carte.
Il n’y a pas de nombre magique. Un bon tirage peut se faire avec 1, 3 ou 5 cartes. Au-delà, assurez-vous de garder une cohérence dans la lecture.
C’est possible, mais il vaut mieux éviter de modifier le sens des positions une fois que les cartes sont tirées. Cela peut brouiller l’interprétation.
Peu importe la forme. Ce qui compte, c’est que chaque carte ait un rôle défini. Cela dit, certaines formes (triangle, ligne, spirale) peuvent renforcer le symbolisme.
Oui, si cela vous parle. Par exemple : un tarot pour les cartes principales, un oracle pour le message final. Faites confiance à votre ressenti.
Créer votre propre tirage, c’est reprendre la main sur votre pratique intuitive. Ce n’est pas trahir la tradition, c’est l’honorer en l’adaptant à votre réalité, à votre rythme, à votre énergie.
Et si c’était ça, la magie ? Non pas une recette figée… mais un cadre vivant, souple, qui vous ressemble. Une structure malléable, qui évolue avec vous, vos questions, vos cycles.
Prenez votre jeu, posez votre intention, inventez vos propres rôles… et tirez. La réponse ne viendra pas d’un modèle extérieur, mais du lien que vous créez avec vous-même.